...Entre reconnaissance
et obscurité...
Il transformait littéralement tout de ses mains gigantesques en un monde dont lui seul avait les clés. Un monde de paysages enchanteurs peuplés de dictateurs ubuesques, de méchants militaires, d'imbéciles heureux et de créatures mythologiques. Il me racontait que les années passées à la SNCF avaient été pour lui un cauchemar. Il ne supportait pas ce rapport obligatoire aux autres, aux petits chefs et aux conformistes .../...
Il fabriqua obstinément durant de longues années, un univers fait d'images, de bric
et de broc, de matériaux éphémères, à contre-
Hervé Di Rosa
Séville, avril 2011